U2 360° Tour au Stade de France
Voilà déjà 3 semaines qu'on y était, alors les images sont moins claires dans la tête...
Mais un sentiment est toujours présent : un grand moment, pour la musique, pour l'ambiance, pour la scène...
Et une grosse déception : la voix de Bono qui peine trop souvent...
Continuons sur les moins bonnes impressions, donc, avec c'est vrai cette voix qui n'est plus, cette voix qui se meurt je trouve. Elle n'était pas grandiose, surtout sur la fin. The Edge chante bien plus qu'avant d'ailleurs... Autre point encore : certains enchainements de titres qui manquaient de cohérence...
Bon, voilà, les "critiques" sont finies...
Passons au meilleur de la soirée ! Mal placés à mon goût en arrivant (je veux toujours être au plus près, normal quand on est en fosse, non ?!?), on s'est bien rapproché ensuite. Quand les premières notes de Kaiser Chiefs (pas mal) ont résonné, j'ai pris la main de mon homme et je l'ai emmené loin loin loin devant, profitant du mouvement de foule digne de tout début de concert... Destination finale : une trentaine de mètres devant la scène, et pile dans l'axe du milieu, le top pour voir l'énorme écran de 360°.
Étant donné ma petite taille et la distance, je n'ai pas quitté cet écran des yeux, ou si peu. Mais aucun regret ! Le son vibre dans le cou et partout dans les jambes, y'a du jus ! La scène en impose vraiment dès que l'on pénètre dans l'enceinte du stade, de la pure folie qui en met plein les yeux, et que dire quand la nuit est tombée et qu'elle scintille de partout, réserve des surprises (comme quand l'écran circulaire se déploie sur The Unforgettable Fire pour livrer ses feux de lumières, ou lorsqu'il traduit (mal) en français les interventions de Bono) : waouh !
Les 4 premières chansons (Breathe, No Line On The Horizon, Get On Your Boots, Magnificent)
m'ont laissé une drôle d'impression, j'étais trop désagréablement surprise par la voix de Bono dès le début, et ces chansons du dernier album ne sont pas mes préférées... Ensuite, ça va un peu mieux avec Beautiful Day / Here Comes The Sun.
Et puis les choses sérieuses commencent avec Mysterious Ways et I Still Haven't Found What I'm Looking For, un grand moment où Bono laisse 90.000 personnes chanter à sa place, visiblement surpris.
Vient ensuite Angel Of Harlem, avec un petit hommage à Michael Jackson, suivi par Stuck In A Moment You Can't Get Out Of, Unknown Caller. Avec The Unforgettable Fire, on découvre que l'écran géant est modulable !!! et les effets lumineux à venir sont fabuleux !!! Place alors a City Of Blinding Light, Vertigo / Let's Dance / That's The Way (I Like It).
Autre grand moment : la version remix de I´ll go crazy if I don´t go crazy tonight,
totalement méconnaissable, mais tellement dans le ton, avec Larry au
djembé, marchant tout autour du catwalk. Le rythme donne vraiment envie de se bouger et d’ailleurs personne ne
s’y trompe puisque le temps d’une chanson, nul doute que le SDF est devenu la plus grande discothèque du monde. Mon point fort du concert, et à l'entendre partagé par le groupe et le
stade, cette version disco nous
transportent littéralement dans une autre dimension... Une véritable
transe... La chaleur ne retombe pas car on entend alors Sunday Bloody Sunday, on ne s'en lasse toujours pas..., Pride (In The Name Of Love) et MLK.
Vient ensuite la partie "droits de l'homme, politique, démago" du leader de U2, et c’est Walk On qui
subira ce moment. Passons sur le défilé des adultes avec les masques d’
Aung San Suu Kyi sur le catwalk (masques qui au passage ont fait un bide
monumental auprès du public).
Le groupe quitte alors la scène, s’ensuit un loOong discours de Desmond Tutu sur l’Apartheid, avant le premier rappel et
les premières mesures de Where The Streets Have No Name qui se font
entendre. Il n’en fallait pas plus pour réveiller un stade qui depuis
quelques minutes commençait à tomber doucement dans une profonde
léthargie. Ce grand titre sera suivi d'un autre, One.
Puis c'est déjà l'heure du deuxième rappel (oh noOon !!!) avec Ultraviolet, ou l'on retrouve Bono avec sa veste laser de Bono et son micro volant auquel il tente
désespérément de se raccrocher pour nous faire quelques acrobaties.
Enfin, With or without you, j'adore, et le dernier morceau, Moment of Surrender ... drôle de fin, car ce morceau trop mou laisse un sentiment d'inachevé...