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blogaëlle
14 juin 2010

La maison où je suis mort autrefois

maisonoujesuismortautrefois

Auteur : Keigo Higashino (1958-....)
Titre :
La maison où je suis mort autrefois
Titre original : Mukashi bokuga shinda ie
Éditeur : Actes Sud, 3 avril 2010
Collection : Actes noirs
Format : 253 pages

Résumé : Sayaka Kurahashi va mal. Mariée à un homme d'affaires absent, mère d'une fillette de trois ans qu'elle maltraite, elle a déjà tenté de mettre fin à ses jours. Et puis il y a cette étonnante amnésie : elle n'a aucun souvenir avant l'âge de cinq ans. Plus étrange encore, les albums de famille ne renferment aucune photo d'elle au berceau, faisant ses premiers pas... Quand, à la mort de son père, elle reçoit une enveloppe contenant une énigmatique clef à tête de lion et un plan sommaire conduisant à une bâtisse isolée dans les montagnes, elle se dit que la maison recèle peut-être le secret de son mal-être. Elle demande à son ancien petit ami de l'y accompagner. Ils découvrent une construction apparemment abandonnée. L'entrée a été condamnée. Toutes les horloges sont arrêtées à la même heure. Dans une chambre d'enfant, ils trouvent le journal intime d'un petit garçon et comprennent peu à peu que cette inquiétante demeure a été le théâtre d'événements tragiques... Keigo Higashino compose avec La Maison où je suis mort autrefois un roman étrange et obsédant. D'une écriture froide, sereine et lugubre comme la mort, il explore calmement les lancinantes lacunes de notre mémoire, la matière noire de nos vies, la part de mort déjà en nous.  

Mon avis : Polar ou pas ? Peu importe en fait. Ce livre ne rentre peut-être dans aucune catégorie. Une maison. Deux personnes proches dans un passé lointain. Une ambiance japonisante. Une mémoire-puzzle à reconstituer. Des indices donnés au lecteur avec parcimonie au fil des pages, un peu, pas trop, mais bien assez pour nous tenir, et nous laisser sans voix. On se laisse emporter dans ce huis clos écrit dans un style bien particulier. A découvrir !

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Commentaires
D
Bonsoir, on est à la limite du fantastique avec ce polar, drame psychologique en huis-clos. Très bien. Bonne fin d'après-midi.
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